Ce 18 novembre, date anniversaire d’un grand monsieur d’not’coin, nous allons en profiter pour faire ensemble un petit voyage dans le passé auprès de celui qui fait partie des personnalités ayant façonné la culture sportive de notre région et qui en est notre grande fierté patrimoniale.

Nous sommes vers la fin des années 50 du siècle dernier. La guerre a laissé des traces dans toutes les familles et la jeune génération ne veut rien oublier de cela, même si elle cherche à créer sa propre identité en s’ouvrant à la vie. Le scooter, les rouflaquettes et le blouson de cuir noir traduisent l’émancipation de la jeunesse de cette époque, mais ce n’est que superficiel. Dans notre région durement touchée, le labeur est la priorité et les caractères forgés s’y adonnent sans restriction, ce qui n’empêche pourtant pas les plus courageux de compléter par le sport une dépense d’énergie qui les honore. Localement, l’esprit de compétition est à son apogée, galvanisé par 3 identités remarquables puissance 10 qui s’illustrent parce qu’ils ont en commun les mêmes dénominateurs que sont l’énergie, la dimension athlétique et technique, et aussi et surtout le tempérament. Jean Stablinski, Michel Bernard et Jean Degros encouragent ainsi l’émulation et prédisposent à la réussite.

Quand notre ami Jean commence son périple, la force est en lui. Il est très vite capitaine de l’équipe nationale, meilleur joueur du championnat 63 après avoir gagné la coupe de France avec ses équipiers de Denain Voltaire en 60. On est dans le domaine du basket, et le ballon est en prise directe avec la réussite ou l’échec, exactement comme sur le terrain de l’économie. Pour ce qui concerne ce ballon, Jean ne le perd jamais, et il le donne même toujours dans le bon timing, en dirigeant le jeu, le regard fixe et autoritaire. Ses dribbles et sa réactivité sont déroutants, sa défense est rusée et impitoyable. C’est un combattant, doublé d’un stratège qui possède une maîtrise insensée de toutes les situations et qui transcende ses partenaires par sa personnalité hors du commun.

Le public le suit des yeux ! Il sent que nos adversaires le craignent ! On vient à Barbusse parce qu’on sait qu’avec lui, on ne peut pas perdre….L’immense Villeurbanne d’Alain Gilles, le coriace Bagnolet des frères Dorigo et le grand Berck de Gardner………Même pas peur !

Avec l’aide talentueuse de ses équipiers, notre grand bonhomme a entrainé sa ville et toute sa région dans son sillage, à un point tel que le ballon de basket est désormais arrimé à jamais à ce territoire qui lui va si bien. Nul besoin d’étaler un palmarès bien fourni pour dire que par sa façon d’être et sa puissance de caractère, Jean a fortement marqué son époque et montré le bon exemple à toute une jeunesse qui s’en est imprégné et a transmis ces valeurs de générations en générations. Son aura a dépassé le monde du sport, elle a été sociétale et porteuse de toutes les vertus qui nous stimulent encore aujourd’hui…..On peut dire avec certitude que sans lui rien n’aurait été et rien ne serait dans notre denaisis et bien au-delà sur le plan de l’émulation et de l’engouement sportifs

Merci Jean de ton exemplarité. Merci d’avoir su donner de la joie et du bonheur à tous tes supporters pendant tant d’années. Merci enfin d’être resté un ch’ti d’not’coin qui a beaucoup fait pour l’honneur de notre région, et qui s’investit encore pour notre club fétiche.

Alors, cher Jean, pour tes 4 fois vingt ans, DENAIN VOLTAIRE dans son ensemble et les GALIBOTS, te souhaitent le meilleur des ANNIVERSAIRES, continue à bien te porter et que le bonheur soit encore longtemps avec toi !

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