C’est toujours pareil quand une équipe subit une domination sans appel dans le rapport de forces que lui impose l’adversaire, le spectateur partie prenante de l’équipe en échec s’écroule mentalement parce qu’il reçoit l’implacable vérité du terrain en pleine face avec ce sentiment de renoncement, dès lors que le dépit fait finalement place à l’inéluctable raison. Dans cette situation d’hier soir, il n’y avait même plus grand monde pour contester un arbitrage qui aurait pu apparaître partial dans d’autres circonstances, du fait d’une courte période d’espoir entravée par 3 fautes offensives et un « marcher » limites d’appréciation arbitrale… C’est dire le ressenti du public qui considérait déjà que « c’était perdu, de toute façon ! ».
Force est de le reconnaître, au cours de ce match, que le ressort de l’appétence s’est cassé, après avoir déjà été très sollicité lors des confrontations précédentes. Du coup, notre ambition rationnelle se limite maintenant à ce qui est devenu essentiel : se maintenir en Pro B, alors que se profilent les durs à cuire que sont Bourg en Bresse, Boulazac et Poitiers !
Alors, comment en est-on arrivé là ! Est-ce la progression des autres équipes sur le plan de la cohésion et de la constance qui nous ramène à nos imperfections ? Est-ce le manque de réussite actuel pour l’un et, il faut bien le dire, plus habituel pour l’autre de nos deux américains, qui pousse nos jeunes à la précipitation par la prise de risques aléatoire avec tout ce que cela comporte de fébrilité et de mise en échec ? Et sur ce dernier match, comme une illustration de nos atermoiements, est-ce que l’on n’a pas trop regardé jouer cet Hermansson, si bon soit-il, plutôt que d’essayer de le déstabiliser ?
C’est vrai qu’à postériori, il est toujours bien plus facile de proposer les solutions qui coulent de source… mais il nous faut aussi admettre que dans toute forme d’activité, ce qui sépare le bon du très bon c’est souvent l’anticipation positive !
En tout cas, comme le chante si bien les Galibots : « On est là ! » et on le restera jusqu’au bout, quoiqu’il arrive ! Merci à tous !
Vive nos Dragons et Vive Voltaire !
Daniel