Allez, on fait le tour du propriétaire, histoire de voir ce qui n’a pas bien fonctionné ce WE, et de se dire les choses comme elles sont.
Vendredi soir en Pro B ; De l’incapacité à revenir après le trou d’air d’un 3ème quart passé à s’emmêler les pinceaux alors que les autres étaient déjà en train de donner du relief à leur chef d’œuvre défensif. Ah, ça commence à faire un peu beaucoup dans ce championnat tressé comme une cotte de mailles ! Car dès lors, les questionnements légitimes vont bon train. N’a-t-on pas un peu trop présumé du potentiel de cette équipe ? N’y a-t-il pas eu un peu de décompression mentale après la bonne affaire réalisée en terre lilloise dans une compétition où notre adversaire a pu au contraire, trouver de la sur motivation après son élimination contre le N1 Boulogne ? Le Havre n’était-il pas dans ce jour de totale réussite que rien ne peut ébranler ? Au-delà de toutes les supputations, on peut néanmoins penser que le mal n’est pas très profond et qu’il peut être enrayé, voire éradiqué quant à son aspect psychologique.
En effet, on aura beau posséder tous les atouts techniques et physiques, la condition sine qua non en sport, restera toujours « ce que l’on sait faire avec sa tête »… de façon à faire ce que l’on sait faire !
La tonicité, le dynamisme, l’énergie sont des éléments moteurs mus par notre intellect et c’est ce qui motive l’intensité dont la compétition a tant besoin dans tous ses domaines d’activité. La différence est là, et en basket elle est primordiale, notamment dans le secteur défensif, car il faut savoir obligatoirement défendre à cinq avec le même niveau d’agressivité sur ce petit terrain qui n’autorise aucun relâchement individuel, jamais ! Sinon, c’est l’effet boule de neige qui s’installe avec ses répercussions négatives dans le domaine de l’attaque… et c’est exactement ce qu’il s’est passé vendredi soir !
Rémy et François le savent très bien : Constater, c’est facile, remédier, c’est bien plus compliqué. Gageons quand même que nos Dragons ont reçu 5/5 la leçon havraise, et qu’on ne les y reprendra plus ! Attendons donc mardi soir avec le ferme espoir du supporter qui y croit toujours, quoiqu’il en soit !
Samedi et dimanche, des résultats jeunes contrastés avec ceux de Jérémy (P2) et Tibo (B1) bien au-dessus de leurs adversaires du jour, et ceux d’Olivier (U15) et Pierric (U18) en deçà de leurs opposants because même constat qu’en Pro B, ce poil de retard dans l’intensité qui plombe la réussite dans tous les coins du terrain et donne à nos adversaires un avantage qui nous oblige à courir après le score sans jamais pouvoir reprendre le contrôle des situations.
D’une manière générale, il ne faut pas se voiler la face et se cacher cette vérité sous peine de se mentir :  Aucune de nos 14 équipes ne possède véritablement ce « Collective fighting spirit » qui casse et détruit le jeu de l’adversaire !
À l’instar des efforts qui sont réalisés dans le domaine commercial et sur le plan matériel pour aller vers un professionnalisme plus pointu, notre secteur de formation se doit absolument de mettre l’accent sur cette carence qui plombe nos résultats dès lors que l’on s’attaque à l’Élite.
Pardon de cette remarque essentielle qui peut déconcerter mais il fallait que cela soit dit pour être constructif. Merci à vous tous et VIVE VOLTAIRE !
Daniel