Tu viens de prendre la tête de l’équipe professionnelle, c’est donc un nouveau défi pour toi et l’équipe. Quel est ton ressenti ?

Oui, c’était inattendu. Il y a un vrai défi devant nous. Ce n’est jamais facile de reprendre une équipe à la mi-saison. Même si j’ai coaché le match contre Nantes, j’ai repris l’équipe la semaine du déplacement à Boulazac et du match des 75 ans du club, ce n’était pas la façon dont j’avais imaginé commencer ma carrière de coach en proB.
Je suis content du visage qu’on a montré. Plus la fin du championnat approche, plus les matchs vont être durs. Notre calendrier de Mars n’est pas le plus simple (avec Antibes ce sera le 4e match de suite contre une équipe actuellement en play-off).
L’équipe est consciente du calendrier et des enjeux des matchs à venir, et extrêmement impatiente de rejouer devant notre public et commencer une série de victoires.
Je savais en venant à Denain, l’histoire du basket dans cette région, dans cette ville, dans ce club. On a un vrai public qui pousse l’équipe vers le haut. Alors je suis très content de pouvoir vivre ça et le partager avec ma famille.

Lors du match des 75 ans tu as affronté Julien Espinosa, avec qui tu as travaillé à Antibes. Ce soir nous jouons Antibes justement, comment approches-tu ce match ?

Deux équipes de styles de jeu différent. Julien, un jeu très ouvert qui prend le plus de tir à 3 pts du championnat. Alors qu’Antibes, c’est l’équipe qui en prend le moins. Une équipe avec beaucoup de taille, avec une volonté d’amener la balle sous le cercle en post-up, de leur pivots à leur arrière Derksen (MVP de la proB la saison dernière).

Tu as été joueur, puis assistant et désormais coach principal, avec une expérience en sélection nationale suédoise, quelles sont tes philosophies de jeu ?

J’ai toujours voulu coacher. Le Basket c’est vraiment ma passion, je veux l’enseigner et partager cet amour que j’ai du jeu.
J’ai eu de la chance d’avoir eu une carrière aussi longue. Je me suis donné les moyens pour réussir mais rien n’est garanti dans ce milieu. Alors même en temps que joueur je pensais déjà à l’après carrière. J’en ai profité pour observer mes coachs et voir ce qui marchait ou pas, ce que j’aimais ou j’aimais moins et faire ma vision de comment je voulais être en tant que coach. J’ai eu la chance de jouer pour et de travailler avec de grands coachs (E. Messina, JL. Monschau, S. Obradovic, H. Lopez, pour en citer quelques uns) et voir leur manière de gérer et manager les joueurs et l’équipe au quotidien me fascinait.
Alors ma relation avec les joueurs est sincère et juste. Je veux maximaliser le potentiel des joueurs au profit de l’équipe. Je tiens les joueurs à un standard très élevé mais je ne demande jamais à un joueur quelque chose que je ne demande pas déjà à moi même, parce que je connais les rigueurs et investissements nécessaires du haut niveau.

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