Bis repetita ! On reprend les mêmes acteurs et on reproduit le même scénario : Un trou d’air pour tenir le spectateur en haleine, un retour en force qui rassure et reconcentre tout le monde, mais trop souvent un « The End » qui nous laisse sur notre faim, comme après ce dernier match qui nous donne beaucoup de regrets.
Pourtant, la partition de la Chorale n’était pas forcément d’une justesse absolue, mais ce groupe possède un ténor surpuissant en la personne de Burton of Roanne qui est loin de faire dans le genre chic de son homonyme of London. Pour lui, nul n’est besoin de louer un marteau piqueur chez Kiloutou afin de défoncer le mur d’enceinte d’une raquette qui devient alors son lieu de pèlerinage pour que la messe soit dite. Alors qu’à l’inverse, pour les nôtres, il faudrait allumer un cierge chaque fois qu’un lancer de pénalité est tenté dans ce lieu de réparation pourtant complètement ouvert au justicier. Même le meilleur des politiciens, rois du verbiage et de l’embrouille, aurait beaucoup de mal à expliquer à un profane du basket pourquoi un même joueur loupe lamentablement des lancers francs à 3 mètres sans opposition alors qu’il est capable d’aligner des paniers à 7 mètres en étant agressé par un adversaire… No comprendo !
Trêve de palabres, il n’en reste pas moins que nous resterons tous « groupir » parce que nous sommes nordistes, avec nos cœurs de ch’tis, élevés à la dure, habitués aux désagréments de la vie, quelque fois dépités parce que trop investis ou passionnés, mais tellement imprégnés de cet esprit de solidarité infaillible qui résiste à tout !
Alors, n’y allons pas par quatre chemins ! Même en restant dans les règles de l’art, notre combat se fera dorénavant avec des guerriers, sur le terrain comme dans les gradins, en marchant sur l’adversaire, sans scrupules et sans états d’âme. Vichy et Aix, notamment, ne doivent absolument pas entrer chez nous comme dans un lieu de villégiature, mais plutôt dans un enfer où tous les coups portés vont impacter doublement la position au classement. Ce n’est nullement un appel à la violence, c’est plutôt une incitation à la détermination, au dynamisme, à la concentration et au réalisme, pour notre Voltaire, pour nos Dragons, pour Nous tous !

Daniel

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