Il nous fallait une confirmation… nous l’avons eue !

Not’sac est plein de trous, on perd toute not’ marchandise en courant. Et du coup, même les plus irréductibles supporters font grise mine, car sourire devient un problème, tellement le rictus du déplaisir contracte nos muscles faciaux… Trêve de plaisanterie déconfite ! Faut-il vraiment en rajouter au genre « dépité » quand on est dans cette mouise sportive…

Tentons une explication très plausible ! Dans tous les championnats de tous les sports, il y a très souvent une phase de décompression générée par le contentement de l’objectif atteint, et dans notre cas, le bilan restera positif quoiqu’il en soit, ceci alors que les comptes actuels ne sont pas bons et même très déficitaires en termes de jeu et d’écarts… Tout un paradoxe !

Alors, la véritable source de tous nos maux ne provient-elle pas de ce principe de qualification octroyée au vainqueur de la Leaders cup bien trop en amont de la fin d’un championnat qui n’a plus aucune signification dès lors que les play-offs sont en poche ? Dans les têtes des compétiteurs, les trophées ont toujours la forme d’un aboutissement, d’où l’énorme contresens avec cette partie de championnat à assumer… pour rien !

En conséquence de cette décompression, c’est l’enchainement classique : Le relâchement va d’abord et surtout se produire au niveau de l’acte défensif qui va lui-même générer le manque de confiance en attaque dès lors que l’on va shooter quand il ne le faut pas et qu’on ne le fera pas quand il faudrait le faire… En justification de ce constat, on peut d’ailleurs faire remarquer que durant la saison dernière, Roanne avait subi les mêmes causes et les mêmes effets !

Il n’en reste pas moins que notre chantier est complètement à l’arrêt et qu’il faut absolument le faire repartir pour finir le travail de la meilleure manière qui soit avec le grand recours de ce « TOUS ENSEMBLE » que forment les dirigeants, les supporters, les partenaires, la Ville et tout le groupe pro. Indéniablement, la force reste en nous, Denain, la Ville, le Club ont une notoriété à préserver, une attractivité à peaufiner et un label de « durs à cuire » à défendre.

Donc, pas de dénigrement de la part des parties prenantes actives du club, mais plutôt de l’esprit constructif. Et bien sûr, pas de « laisser aller » de la part de nos Dragons mais plutôt de la prise de conscience et de l’esprit revanchard.

Il faut obligatoirement se ressaisir et se redonner de l’envie pour réussir, tous ensemble… et ça commence Vendredi contre Charleville !

Vive Denain, Vive Voltaire, Vive nos Dragons !
Daniel